Laissez moi tomber en ruine. Comme une vieille église.
Laissez grimper le lierre tout le long de ma façade. J’éteindrai les lumières à la nuit tombée pour laisser entrer les lutins, les fées, et autres mangeurs de champignons.
J’abriterai les réunions de ceux qui cherche un refuge, pour penser pour réfléchir. Quand ils ne savent où aller.
Je filtrerai le soleil pour ne pas abîmer votre peau. Peau que je ne pourrai m’empêcher de toucher, corps contre briques, nues et brutes. De mes draps je couvrirai vos amours passagères visant à vous garder libre.
Laissez moi sombrer. Comme un bateau au fond de l’eau.
Et ainsi devenir un trésor. Au fond de l’eau comme derniers décor.
Laissez moi pour mort. Même si j’ai tort