Seul, le menton haut, préférant mourir que de baisser les poings.
Seul, le menton haut, préférant mourir que de baisser les poings. Il avance. De part et d’autres du chemin qu’il emprunte, il peut lire le dégoût sur le visage des gens. Pourtant, aussi écœurés qu’ils soient, personne ne le dévisage. Tous regardent le sol. L’aura qu’il dégage est si oppressante que même derrière les barreaux, la peur qu’il provoque chez eux reste bien présente.
Il ne s’arrêtera que quand sonnera l’heure, et qu’arrivera le prochain geôlier.