Ca en faisait des kilomètres.
Ça en faisait des kilomètres. Quand la terre apparaît enfin, après une longue traversée, c’est tout un monde qui se relie. Qui se rassure. Comme si l’étendue presque infinie de l’océan avait effacé tout repère. Et que la vision de cette étendue plus que finie du continent rendant tout infiniment plus clair. Il est véritablement vertigineux de prendre conscience que où qu’on soit, sur l’océan ou sur le continent, nos repères sont à la fois stable et figé. Inapte à changer.