Une place, un pont.

Je serai ton amoureux pour l’hiver.
Des
baisés moutons sans barrières,
Aux

premiers flocons sur les lèvres,
J’irai, présomptueux, brûlant de fièvre.

Coucher l’envie soudain candidate,
Clouer au lit sous tes mains délicates,
Un certain désir pour qu’il s’acclimate,
Indistinct soupir d’un être primate.

Si des vallées douces à tes monts,
J’observe farouches précipitations,
J’écouterai quelque hésitation.
Un cœur affamé tousse souvent à raison.


Sommet, secousse, ou pulsations, s’il faut dormir, dormons.

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s