J’entendis sa voix.
J’entendis sa voix. A travers la brume, un simple écho. Son timbre était chaleureux comme celui qui appelle au repas quand celui ci est à servi. Des cris autour de moi continuaient à envahir l’espace avant de se fondre dans un bourdonnement indissociable. Seule restait cette voix, douce, familière. Le champ qui servit de lieu pour la bataille fut semé d’une triple poignée d’homme de chaque coté. Et quand mon dernier souffle vint, il n’en restait guère plus.