rachmarion:

Writers
They do not see with their eyes.
As no words can describe a person accurately.
Nor tell the entirety of their story.
Thus the heart of writers are great readers.
For almost anything can be seen.
When you know how to look at a soul.
You may not find it all.
You may not understand everything.
But it will be enough insight.
Enough to write.
You will take the ink to the paper.
You will make the story even larger
That story that you see.
Step by step, part after part.
Even if it sounds like trowing a bottle at the sea.
You will do so because you are bold and proud of your art.

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I wish you would write more than you reblog

ferrasufe:

J’ai l’impression qu’avec l’immobilité de ma vie
Roule la molette de ma souris.

J’ai beau scroller au maximum l’existence
Tout se termine toujours en silence.

Le silence quand je m’arrête
Le silence quand tu t’apprêtes
Le silence quand il sonne l’alerte

Le silence quand tu es sous-entendue
Le silence quand il est rompu
Le silence quand je le ponctue

Le silence est
Un double
Un doute
Un désir
Un besoin
Une aventure.
Une révélation
Une quête sans fin
Le trouver et l’annihiler

ferrasufe:

Je manque parfois de motivation

Et j’ai l’impression que c’est une maladie

Qui court parmi notre génération

Qui détruit graduellement nos vies.

Comment faisait-on avant,

Pour se lever le matin ?

Comment ferra-t-on demain

Si on aime plus les festins

Si on ne goûte plus le vin

Si on ne rien plus de rien ?

Je me pose souvent la question,

Mais personne n’y répond.

C’est vrai ça, mais où est donc la motivation ?

Quand parfois elle nous répond :
“Je ne viendrai pas je suis au lit,
Attends Demain, qu’il soit fécond”
Et moi gisant, le cœur trahi :

“Que faire en t’attendant ?
Je rate le train ?
Je trompe le vide, le rien ?
Mais à quelle fin ?
Si ce n’est la mienne.”

Et quand le vide s’anime enfin,
Ce qui était supplice au premier abord
Nous révèle derrière un miroir sans tain
L’harmonie d’un nouvel accord.

Derrière le silence d’un instant donné, si tant est qu’il est respecté,
Il est possible de trouver pour celui ou celle qui cesse de chercher,
Ce qui donne corps à certains arts, l’œuvre de la spontanéité.

De quoi se traîner encore quelques journées, j’espère,
Avant de se poser à nouveau la question.
Car à vrai dire, j’ai peur à penser et parfois désespère,
Qu’elle n’est qu’attendue illusion, cette pauvre motivation.

Loup-Venant

Je n’ai pas la facilité
Des loups qui se glissent
Parmi les troupeaux l’été
Dont l’âme est complice

Je ne peux m’empêcher
De capturer l’esquisse
Invariablement charmé
Noyé dans les abysses

Je dois certainement oublier
Car j’ai les sens lisses
Ma boussole est cassée
Je fredonne la malice

Je cherche à retrouver
Comme le dernier novice
Au fond des sombres terriers
Les doux baisers d’Alice

Si l’âme d’Alice sait comme mon âme
Si mon âme sait comme celle d’Alice
Si le crépuscule sait
Si le l’aurore sait
Si le soleil, si la lune

Alors matin viendra au jour, pour une nuit d’un soir
Une étoile, un astre, foyer d’une voie sous un ciel ou sous un toit

Interprétation d’un battement de cœur

Mon cœur à sa façon, est bien d’autres choses que polisson.
Quand il chante ou danse en rond, il est capable et vraiment bon.
Passé un temps, passé la réflexion, on l’entend, on l’attend, il devient con.
A
la nuit tombée, à l’arrivée de la rosée, l’heure est habituellement
réservée aux habitants des bois, les fées. Lui se réveille, se révèle,
d’une veste brodée pour trôner, impérieux dans sa fuite à peine masquée,
folie faussement gardée. La grandeur de son dessein n’a d’égale que son
déclin.