J’en ai marre !
J’en ai marre ! J’en peux plus de lire cette histoire. Elle commence toujours avec une ou deux phrases pleines de charme, comme tendant une main l’air de rien. Moi, bonne pomme, je l’attrape toujours, confiant. Ainsi, les premières pages se dérobent quand se termine la nuit, sans bruit. Quand je me réveille, il est trop tard. Les derniers mots sont brûlés dans ma mémoire. Comble du comble, je fini par l’écrire. Enfin, seulement ce que j’ai gardé malgré moi. La fin.
J’en ai marre ! J’en peux plus de lire ses histoires. Il me rend
complètement folle. Elles commencent toujours par une ou deux phrases
pleines de charme, et moi je souris bêtement en lui tendant la main
l’air de rien. Car je sais que la suite est décevante. Je prends pas le
temps de lire, vraiment, je peux plus. Je lui sers juste un verre, puis
deux, puis trois, et il s’effondre. Ensuite je brûle les pages de son
carnet. Je m’en vais en laissant un mot sur la table basse. Finis !