Voilà la version audio d’un de mes derniers textes, j’espère que vous apprécierez mon anglais avec un cheveux sur la langue.
Dites moi ce que vous en pensez !
N’hésitez pas à partager 🙂
lecture
Votre top 5 (ou plus ou moins) de livres préférés ?
1) Revoir Marceau – Romain Meynier
Amuse bouche = http://romainmeynier.tumblr.com/image/165863286491
2) Utilise ce que tu es – Fun Chang
Ce livre m’a donné envie de devenir roi.
3) People History of The World – Chris Harman
C’est un livre d’histoire, pas un roman mais je l’aime trop quand même car il explique pas mal de chose sur la vie de avant les “sociétés” et l’après et comment tout a évolué.
4) The Grace of Kings – Ken Liu
Fantasy, mais sans le coté “cliché” elfes, nains, hommes et orcs. Plutôt porté sur un background asiatique)
5) Les fourmis – Bernard Werber
La trilogie ♥
Le tout, pas forcément dans l’ordre
Le train de mes souhaits déraille parfois sur les guides de mon inconscience.
Cette fois c’est plus long. Accrochez-vous, c’est la version audio du texte du même nom.
D’autant qu’après autant de prises, j’arrive toujours à fourcher, ou lire un mot qui n’existe pas.
Bonne écoute
C’est pas encore ce que je fais de mieux, mais il faut un début à tout.
Version lue de “Une fille, une nuit, un lit, du sommeil”
Monologue :
Des fois, je rentre le soir.
Ma tête est loin des étoiles.
Les
pensées se battent, se lancent, s’esquivent et se ratent.
Tout
semble être fait de sorte à ce que je ne puisse qu’assister à cet
horrible spectacle.
Ça va très vite.
J’évite le regard des autres, de peur qu’ils soient pris dans
cette guerre éclaire. La moindre question me semble aussi arrogante,
exaspérante et méchante que la façon dont j’y répond. Pourtant
c’est pour m’aider. Je le vois. Je le vois bien,Vraiment. Mais je ne
veux pas d’aide. Je suis stupide. Laissez moi être stupide. Au moins
pour la soirée.
Après j’irai mieux, dis-je, peinant à me
convaincre.
Rien ne va.
En tout cas, c’est ce qu’ils essaient de me faire croire.
T’as
ça, et ça. C’est toujours pas fait ! dit-elle d’un ton agressif et
peinée. Tu la reconnais tout de suite cette voix qui profite de
l’obscurité.
Ses ténèbres t’engouffrent.
Quand tu ne sais
pas.
Quand tu es perdu.
Quand tu doutes…
Elle adore ça. Elle adore ça ! Elle en abuse. Elle s’en nourrit.
Mais au fond. Toi et moi, on sait. On sait très bien. Quand on y
songe, au fond. C’est nous qui la logons. On en profite. Elle nous
rend fou. Elle nous donne une raison d’avoir tord. Et ça, ça nous
soulage. Dans notre stupidité, on se dit que ce n’est pas de notre
faute. Qu’on a pas la force de faire mieux. Alors on l’écoute.
Oui je suis un gros con.
Oui je suis incapable.
Oui, je n’ai
pas réalisé le quart de la moitié de mes projets en cours.
Parfois, je crois que je vais me battre.
Demain, je vais faire
ce truc que j’ai toujours voulu faire.
Je suis tout excité à
l’idée de démarrer.
Je démarre.
Tout va bien jusqu’à ce
qu’arrive ce moment où il me manque une donnée. Après quelques
petites recherches infructueuses pour palier à ce problème, trois
jours sont passés.
J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps.
Je
réalise que je ne sais pas.
Je doute.
Et quand je doute trop. Ma tête devient malade. Mes pensées sont
malades. Elles commencent à travailler contre moi. Pas par choix,
non. Parce qu’elles sont malades. Elles sortent des idées malades.
Et ça prends énormément de place. Parce que je les loges. Il faut
que j’arrête. J’en suis pas capable pour le moment. Je me répète.
Ça va très vite.
Rien ne va. Alors, je ne contrôle plus rien.
Je ferme tout.
Je
retiens. Tant que je peux en tout cas.
Puis évidemment j’écate. L’émotion monte. Avant je pleurais,
aujourd’hui je chante puis je pleure.
Pleurer ça libère. Chanter ça supporte. J’ai chanté ce soir
jusqu’au moment où je me suis vu me prendre dans mes bras. Comme si
un second moi était là et me disait “Allez, c’est pas grâve.
Aucune importance.” tout doucement, calmement. Le tout dans une
étreinte chaleureuse et pleine.
Lâcher prise… C’est cool.
Je n’arrive pas à parler,
ce n’est pas grave. J’ai écris, c’est déjà ça.