mangetonjardin

Voilà le filet installé, avec les haricots qui commencent à grimper dessus. À côté de ceux ci, il y à des plants de maïs (au pied du filet) et des pommes de terre en fleurs. Deux variétés différentes et l’une des deux à la peau bordeau, ou la chaire, j’ai oublié.

Je trouve les fleurs de pommes de terre plutôt jolie et ces photos ne leur rende pas la moitié de leur effet.

Enfin, tout à gauche, un “champ” de seigle que j’ai seule semé cet automne je crois. Il est temps de le récolter, mais une chose à la fois. Aujourd’hui j’ai déjà passé un coup de faux sur une moitié du jardin. Puis il a plu

Avec une amie, on essaie de trouver THE recette pour utiliser la ciboulette, mais on a dû mal à trouver une autre utilisation que en petite quantité.
Voilà mon expérience du jour. Plus pour les yeux qu’autre chose. Les petits boutons de fleurs, c’est ceux de la ciboulette. Les fleurs blanches, ce sont celles de l’alliaire, dont j’ai fait un pesto avec des noix, de l’huile d’olive et du tamari.

L’alliaire pousse naturellement dans mon jardin.

#mangetonjardin
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C’était le repas d’un soir, j’avais envie que ça prenne pas trop de temps. Il suffit de faire bouillir de l’eau, trancher les légumes et les balancer quand on veut selon le degré de cuisson désiré. Puis on met les nouilles, et on rajoute ce qu’on veut une fois que c’est servi.

Ma petite routine c’est un peu d’huile de sésame (environ 3 litres 🙄), un peu de shoyu ou tamari selon l’envie de sel, un peu de pâte de curry et du sirop d’érable ou du miel. Quand j’ai pris le temps de faire germer une légumineuse les jours précédents, j’ajoute ça. Ici c’est des lentilles.

Bon, là pour l’amour du visuel, j’ai ajouté des fleurs de bleuet, sauvages de mon jardin. Et c’est pas pour Instagram, c’est pour moi, ça fait plaisir au mental, de manger un joli visuel de temps en temps 😴

#mangetonjardin #bleuet #nouilles
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Sous un ciel ombragé du mois de juillet, je m’avance, le ventre grondant comme l’orage qui ne devrait tarder à éclater. C’est une fleur qu’on m’a fait. Je devrait être mort à l’heure qu’il est. Sans en dire plus, les deux gros bras qui m’avaient jeté là étaient remontés aussitôt dans leur automobile et avaient démarré peu après.
Autour de moi, des arbres qui n’en finissent pas d’en cacher d’autres. Seule une route de gravier dénote sur le vert effrayant de cette forêt à perte de vue.
J’ai faim ! Je n’ai pas eu le temps de dejeuner ce matin. Je meurs de faim !
Seul le silence des kilomètres de distance qui me sépare très certainement de toute forme de société civilisée fait écho aux explosions sonores en provenance de mon estomac.
Ils auraient pu me laisser une miche de pain ces enfants de fripouille ! En choisissant de suivre la route dans la direction opposée à celle de mes ravisseurs, j’expérimentais à nouveau la joie d’exercer mon pouvoir de parole sans qu’il soit réprimé par la peur de prendre un coup.
Oh et qu’ils aillent au diable. Tous ces hommes en costume noir, sous leur petit chapeau de brigand mal déguisé. S’ils pensent qu’ils vont s’en tirer en s’accrochant à leur malette de coup fourré et autres astuces de roublards irrécupérables. Ah si je les recroise, ils verront de quel bois je me chauffe. J’avais trouvé dans la faim qui me rongeait un courage intrépide le temps de vider la frustration, fruit de mon impuissance face à la situation.

La vue d’un imposant mûrier coupa court à ma soif de vengeance de pétochard honteux. Le festin qui s’étalait généreusement devant moi me fit oublier tout le reste. La faim, la peur, la colère. Je n’avais plus qu’une envie. Dormir.

#mûres #mangetonjardin #histoirecourte
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