Il neige des pensées abstraites
Précises, mais sans fond
Elles couchent sur mon champ de vision
Forment une épaisse misère
Un mélange informe
Une équation sans inconnue
Et pourtant non résolue
Je dors au fond du placard
Il fait sombre, et noir
Parfois la porte s’ouvre
La poussière me recouvre
J’suis pas un de ces stylos
Qu’on ressort tous les soirs
Juste un vieux polo
Trop grand pour le tiroir